Infections urinaires : que faire ?

Qu’est-ce qu’une infection urinaire ?

Les infections urinaires sont les infections bactériennes, les plus fréquentes. Elles affectent 50 fois plus les femmes (entre 20 et 50 ans) que les hommes.

  • Pourquoi les femmes sont-elles plus touchées que les hommes ?

Parce que l’anatomie du système urinaire féminin augmente considérablement le risque d’infections urinaires. En effet, l’urètre de la femme, plus court, facilite la contamination de la vessie par les bactéries. Par ailleurs, un « simple » déséquilibre, intestinal ou vaginal, peut créer un milieu idéal pour la multiplication de bactéries. Ce qui peut atteindre, par la suite, plus facilement l’urètre. D’autres facteurs favorisent, plus ou moins directement, les infections urinaires : les rapports sexuels, la grossesse, la contraception orale, la fatigue, la constipation, la candidose digestive, etc.

Les infections urinaires, définies par des douleurs à la miction (petits picotements, gênes ou brûlures), sont banales. La plupart du temps, elle sont liées à une infection par la bactérie Escherichia Coli (E. coli). Celle-ci colonise l’urètre, puis la vessie (cystite) et peut remonter vers le rein, dans ce cas, il s’agit d’une pyélonéphrite. Dès les premiers symptômes, la médecine « traditionnelle » propose de juguler l’infection par un traitement à base d’antibiotiques, qui, s’il est efficace n’empêche pas les très fréquentes récidives.

  • Pourquoi un tel taux de récidives ?

Lors des infections urinaires qu’elle provoque, la bactérie Escherichia Coli colonise l’intérieur même des cellules uroépithéliales (de la vessie) et se colle aux parois des muqueuses (en formant des P-fimbriae). Cela lui permet de se défendre contre notre système immunitaire et de résister aux antibiotiques. Dans 20 % des cas, après un traitement aux antibiotiques, les longs filaments de colibacilles « embusqués » ressortent des cellules, générant ainsi un nouvel épisode infectieux. Ensuite, c’est l’escalade : 30% de ces femmes connaîtront une troisième infection, puis 80% de celles-ci une quatrième, etc.

D’où l’importance de prévenir ces récidives, en respectant une bonne hygiène de vie : boire suffisamment d’eau, uriner après un rapport, éviter la rétention d’urine, etc. Enfin un traitement de fond, à base de plantes, favorisent l’élimination rénale et permettent l’éradication définitive de la bactérie.

Comment pallier les infections urinaires ?

 

La canneberge : anti-bactérienne et diurétique

Connue depuis des décennies, Outre-Atlantique, la canneberge y est consommée comme remède traditionnel contre les infections urinaires. Depuis 2004, cette propriété est reconnue en Europe par l’AFSSA. La canneberge bénéficie de l’allégation officielle : « Contribue à diminuer la fixation de certaines bactéries E.coli sur les parois des voies urinaires».

Ces baies doivent leurs propriétés à plusieurs molécules, qu’elles contiennent : acide hippurique, fructose, vitamine C et proanthocyanidins. La consommation de canneberge est particulièrement efficace chez les femmes, pour prévenir et soulager les infections urinaires. De récents essais ont prouvé que les effets anti adhésion de la canneberge sont « immédiats » et durables. En effet, ils se font sentir deux heures après la consommation et peuvent durer jusqu’à dix heures.

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La consommation de canneberge va également, permettre de réduire de 40% le risque d’infections récurrentes. En 2001, a été publiée une étude sur des femmes ayant un problème de réinfections urinaires. Suivies durant 12 mois, le risque de développer à nouveau une infection urinaire a été réduit de 20%, chez les patientes traitées avec un concentré de canneberge.

On a d’autre part établit, que la bactérie E. coli, qui cause 80 à 90% de ces infections, devient de plus en plus résistante aux antibiotiques. Heureusement, les composés antibactériens de la canneberge, agissent sur 80 % des bactéries résistantes aux antibiotiques. Il faut savoir, également, qu’elle renferme différents types de flavonoïdes et de puissants antioxydants. Ceux-ci permettent : de neutraliser les radicaux libres du corps, de prévenir l’apparition des maladies cardio-vasculaires, de certains cancers et de diverses maladies liées au vieillissement.

La bruyère cendrée : drainante et anti-inflammatoire

Aujourd’hui, elle est reconnue pour ses propriétés diurétiques, son effet antiseptique urogénital et son action anti-inflammatoire. La bruyère est particulièrement indiquée contre la cystite et la colibacillose. Mais également pour lutter contre les inflammations de l’urètre et de la prostate. Par ailleurs, cette plante est également « sollicitée » pour la prévention des infections urinaires, en association avec la canneberge.

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C’est la présence de flavonoïdes et de tanins dans la composition de la bruyère qui lui confère de puissantes vertus anti-inflammatoires. Elles permettent notamment de soulager les douleurs très vives qui accompagnent les infections urinaires. De plus, elle renferme de l’arbutoside, qui possède des propriétés antibactériennes lorsqu’il se transforme, dans le rein, en hydroquinone. Il a été démontré que l’arbutine tuait certaines bactéries de l’urine : Escherichia coli et Staphylococcus aureus.

La bruyère libère son principe anti-infectieux exactement là où il est requis. Ce qui en fait un antiseptique urinaire et intestinal particulièrement efficace. Mais la bruyère a surtout une action reconnue sur l’augmentation de la diurèse. Propriété mise à profit, pour favoriser l’élimination des toxines et du surplus d’acide urique. Ses vertus diurétiques et son une action désinfectante marquée, la font plus généralement employée : comme soin des reins, traitement de l’insuffisance cardiaque, des rhumatismes et de la goutte.

Le chiendent : diurétique et calmant

Depuis l’Antiquité, on reconnaît au chiendent des vertus diurétiques.Très populaire pour ses bienfaits sur l’appareil urinaire en général et contre la goutte. Il est particulièrement préconisé pour « dissoudre » les calculs urinaires.

Très riche en fructosanes, le chiendent est recommandé, lors d’infections urinaires, pour son effet stimulant de la diurès. Favorisant l’élimination rénale, on l’utilise aussi plus généralement dans les problèmes de rétention d’eau, tels que les œdèmes. Il a donc, comme la canneberge et la bruyère, une action sur les infections urinaires mais aussi sur les risques de récidive.

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L’ortie blanche: reminéralisante et reconstituante

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Depuis l’Antiquité, on prête à l’ortie blanche de nombreuses propriétés, mais elle est surtout connue pour ses vertus reminéralisantes et reconstituantes. Elle contient en effet de nombreux minéraux : calcium, chlore, magnésium, phosphore, manganèse, potassium, soufre, zinc et, tout particulièrement, fer et silicium. Mais également des vitamines : notamment B2, B5, B9, C, E et provitamine A.

Ces propriétés en font, à elles seules, un excellent « appui » dans le traitement des infections urinaires. Ajoutez à cela sa teneur en phytostérols et phénols. Elle permet également de favoriser l’élimination rénale, traiter et prévenir la formation de calculs rénaux, « nettoyer » les voies urinaires.

Il faut noter que son action diurétique est différente de celle du chiendent, par exemple. En effet, elle stimule la diurèse seulement s’il y a une surcharge de déchets azotés à éliminer. Ce sont les minéraux qu’elle contient qui stimulent le système tampon acido-basique. De plus, ils augmentent l’acidité de l’urine et accélèrent ainsi l’excrétion des déchets azotés. L’élimination des déchets terminée, ce sont les vertus toniques et régénératrices de l’ortie blanche, sur les reins, qui prennent le relais.

L’ensemble de ces plantes contribue à limiter les inflammations et les gênes urinaires. Elles améliorent durablement le confort urinaire.

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