A quoi servent les oméga 3 ?

Les oméga 3 et leur impact sur la mémoire

La mémorisation résulte d’une modification des connexions entre les neurones : on parle de « plasticité synaptique ». Lorsqu’une information parvient à un neurone, des protéines sont produites. Puis, elles sont acheminées vers les synapses, afin de les renforcer ou d’en créer de nouvelles. Cela produit un réseau spécifique de neurones, qui se grave dans le cortex.

De nombreuses études démontrent les bénéfices des oméga 3 dans le développement des fonctions cérébrales. Les omégas 3 sont composés d’acide docosahexaénoïque appelé DHA1 et d’acide eïcosapentaénoïque appelé EPA. Par ailleurs, il a été démontré que plus le neurone est riche en DHA et en EPA, plus le cerveau a la faculté de se développer. Les performances cognitives sont également meilleures et le vieillissement cérébral est moins rapide. De ce fait, plus les oméga 3 sont administrés, jeune, plus ils ont un impact important sur la mémoire à l’âge adulte.

Même si leur mode d’action reste en grande partie inexpliqué, les chercheurs supposent que les oméga 3 (DHA et EPA) modifient les membranes cellulaires. Ainsi, plus leur présence serait élevée, plus la membrane serait fluide et les échanges améliorés. Ce qui faciliterait la propagation des messagers chimiques, tels que la dopamine ou la sérotonine. Ces acides gras sont également reconnus comme nécessaires au développement et au fonctionnement de la rétine et du système nerveux.

Les oméga 3 sur la mémoire des « jeunes adultes »

Le cerveau adulte est le siège, de remaniements constants qui se traduisent notamment par la réorganisation des réseaux neuronaux. La plasticité cérébrale est directement responsable du maintien de la mémoire de travail et des fonctions cognitives en général. La mémoire de travail ou mémoire du présent est sollicitée en permanence. Celle-ci, permet de retenir des informations pendant quelques secondes. Néanmoins, il existe des interactions entre le système de la mémoire de travail et celui de la mémoire à long terme. Elles permettent la mémorisation de certains événements et de se remémorer d’anciens souvenirs, face à certaines situations présentes.

Un groupe de chercheurs de l’Université de Pittsburgh (Pennsylvanie, Etats-Unis) a testé durant 6 mois une supplémentation en oméga 3, sur 11 adultes âgés de 18 à 25 ans. Le but était de mieux comprendre l’impact des oméga 3 sur la plasticité cérébrale, chez des jeunes personnes en bonne santé.

Avant le début de l’expérience, les participants ont effectué une prise de sang pour déterminer leur teneur en oméga 3. Ils ont également procédé à une tomographie par émission de positons ou TEP2 et un test3 de la mémoire de travail. Avant le début de la supplémentation, les taux de DHA circulant dans le sang étaient significativement liés aux performances du test de la mémoire de travail. Autrement dit : plus le taux de DHA était élevé, plus les performances étaient bonnes.

Au bout de 6 mois de supplémentation en DHA et EPA, le lien s’est confirmé. En effet, les performances de la mémoire de travail ont augmenté de 18% chez les sujets concernés par l’étude. 

oméga-3-jeunes

 

Les oméga 3 sur la mémoire des « séniors »

Une étude menée par l’INSERM montre que, contrairement aux idées reçues, notre mémoire commence à décliner dès l’âge de 45 ans. Cependant, c’est à partir de 65 ans qu’on parle de vieillissement cérébral ou atteinte progressive des fonctions cognitives,. Autrement dit, déclin de la mémoire mais également de l’attention, du langage, du calcul ou encore de l’orientation. Certains travaux suggèrent, une relation entre le déclin des performances cognitives lié au vieillissement cérébral et un déficit du statut en acides gras de la famille des oméga 3 des membranes cellulaires.

oméga-3-senior

Une étude publiée en février 2012 dans la revue médicale de l’American Academy of Neurology (AAN), met en exergue la relation entre l’apport en DHA et EPA de l’alimentation et la perte de la mémoire et des capacités de réflexion. L’étude portait sur 1.575 personnes âgées en moyenne de 67 ans. Les participants ont effectué des scanographies du cerveau par IRM. Mais également, des tests mesurant la fonction mentale, la masse corporelle et le taux d’acides gras oméga 3 présents dans les cellules. Les chercheurs ont découvert, que les personnes dont les niveaux de DHA étaient inférieur à 25%, avaient un volume du cerveau inférieur aux personnes qui avaient des niveaux plus élevés de DHA.

Ces mêmes personnes ont obtenu des résultats inférieurs aux tests de mémoire visuelle et des fonctions exécutives. Notamment à la résolution de problèmes, le multi tâche et la pensée abstraite. Autrement dit, la supplémentation en oméga 3 améliorent les performances cérébrales.


  1. Tout comme l’acide eicosapentaénoïque, l’acide docosahexaénoïque est considéré comme un acide gras indispensable. Il est vital pour notre organisme, mais ce dernier ne peut en synthétiser suffisamment. Le DHA peut être produit en petites quantités par le foie à partir de l’acide
    alpha-linolénique (acide gras indispensable) mais pas en quantité suffisante. Un apport externe de DHA via l’alimentation est donc essentiel.
  2. Technique d’imagerie médicale permettant de visualiser en 3 dimensions l’activité du cerveau.
  3. Le « n-back test » consistant à observer une série de chiffres et de lettres sur un écran. Puis à se souvenir rapidement de ce qui a été vu une fois, deux fois ou trois fois, précédemment.

Vous ne pouvez plus laisser de commentaires.

Naviguer

Retrouvez les Laboratoires Activa !

Titre du service
Pour trouver nos solutions naturelles

Titre du service
Notre Facebook

Titre du service
Découvrez nous sur Instagram

complement alimentaire